Plus de 75% des Belges sont prêts à se laver avec de l’eau recyclée pour faire face au dérèglement climatique

La majorité des Belges sont prêts à changer certaines habitudes pour faire face au dérèglement climatique. Entre autres, 75% d’entre eux sont ouverts à l’idée de se laver avec de l’eau recyclée, et plus de 80% à l’utiliser pour leurs activités ménagères. C’est ce qui ressort du premier baromètre de la transformation écologique, une enquête d’opinion inédite menée auprès de 25000 individus dans 25 pays par le cabinet d’étude Elabe pour Veolia, l’entreprise référence des services liés à ​l'environnement.  

Premier constat des résultats du baromètre : les réalités du dérèglement climatique ne font plus de doute auprès des citoyens. En effet, 91% des Belges sont convaincus qu’un dérèglement climatique est en cours, et 76% qu’il est dû principalement à l’activité humaine. 

Nicolas Germond, CEO de Veolia Belgium & Luxembourg: « Ces dernières années, les Belges ont fait face à de nombreuses situations extrêmes: canicules, sécheresse mais aussi inondations destructrices. Ils sont conscients que ces situations extraordinaires risquent de se répéter et de s’amplifier avec le temps, et nécessitent des solutions. Cela a soulevé des questions quant aux actions à entreprendre et aux changements à effectuer – tant en tant qu’individus qu’en tant que société - pour adresser ces bouleversements. » 

 

Les bienfaits du recyclage ne sont plus à démontrer pour plus de 80% des Belges

La circularité des matériaux ressort parmi les solutions préconisées par les Belges. En effet, 83% d’entre eux sont prêts à acheter des produits à base de matière recyclée, une proportion plus grande que pour l’ensemble des participants dans le monde (78%).

De plus, 75% seraient prêts à se laver avec de l’eau recyclée, et 81% à l’utiliser pour faire sa lessive ou sa vaisselle (comparé à 66% et 69% dans le monde). 

 

Les Belges prônent la mise en place de solutions technologiques, et beaucoup se disent prêts à changer certaines habitudes de vie 

Selon les résultats du sondage, 72% des Belges seraient prêts à ce que des sites d’épuration soient installés dans leur voisinage afin de fournir de l’énergie à base de biomasse produite localement, comparé à 68% des répondants tous pays confondus.

Beaucoup se disent aussi ouverts à la proximité d’autres sites de gestion de la circularité des matériaux, telles que les centres de recyclage (72%) et incinérateurs (60%).

Réputés pour leur goût des plaisirs de la table, 68% des Belges se disent pourtant prêts à réduire leur consommation de viande, et 75% (7% de plus que la moyenne mondiale) à consommer des aliments issus d’une agriculture utilisant des boues d’épuration en guise d’engrais.

Nicolas Germond, CEO de Veolia Belgium & Luxembourg: « Dans un contexte de crises multiples, le climat reste une préoccupation majeure, et les Belges comptent sur les avancées technologiques et les changements de comportements pour apporter des solutions. C’est pourquoi Veolia prend ces défis à bras le corps. Nous sommes convaincus que notre industrie peut contribuer à développer et accélérer la transformation écologique. En mettant l’écologie au cœur des processus de production et de consommation, en collaboration avec les collectivités, les industries et la société civile, nous pouvons avoir un réel impact positif sur l’avenir. » 

 

Un baromètre pour mieux appréhender la transformation écologique 

Cette première édition du baromètre de la transformation écologique a été réalisée par Veolia en partenariat avec le cabinet d’études et de conseil Elab. Ce baromètre évalue le niveau d’acceptation des solutions écologiques par les citoyens, et analyse les freins et les leviers d’action pour accélérer la transformation écologique. L’enquête a été réalisée auprès de 25000 individus dans 25 pays choisis pour leur poids démographique et leur pertinence en termes d’écologie – un échantillon couvrant plus de la moitié de la population mondiale.  

Le baromètre sera répété tous les 18 mois afin de mesurer la progression des attitudes et états d’esprits face aux changements climatiques et aux solutions de transition écologique.