Préservation de la ressource en eau : trois Belges sur quatre sont prêts à boire de l’eau recyclée issue des eaux usées traitées

  • 71% des Belges sont prêts à consommer de l’eau recyclée issue des eaux usées.
  • 84% des Belges sont prêts à manger des aliments issus d’une agriculture qui utilise l’eau recyclée, afin notamment de lutter contre le stress hydrique dans notre pays1.


Il s’agit de deux des principales conclusions du deuxième Baromètre de la Transformation Écologique réalisé par le cabinet d’étude Elabe avec Veolia, leader mondial de la transformation écologique. Ce baromètre a pour vocation d’évaluer les préoccupations des Belges face au changement climatique et de mesurer leur prédisposition envers les solutions écologiques. Cette étude explore également les obstacles et leviers pour accélérer la transformation écologique.

Une prise de conscience des conséquences du changement climatique

Outre ces résultats concernant la consommation de l’eau recyclée issue des eaux usées, ce second Baromètre de la Transformation Écologique démontre que la santé et la qualité de vie sont les premiers sujets impactés par l’insécurité écologique et climatique.

  • La première motivation des Belges pour recourir à l’action écologique est la protection de la santé (priorité pour 98% des répondants). 96% mettent ensuite en avant le coût pour le consommateur. En troisième place vient la prise en compte des risques écologiques (95%).
  • 65% des Belges se sentent exposés et vulnérables à un risque sanitaire (augmentation des maladies infectieuses, problèmes de pollution, problèmes de santé mentale etc.) engendré par les conséquences du changement climatique.

Les Belges estiment donc majoritairement que les décisions sur la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie doivent tenir compte de la santé et des risques écologiques à chaque fois qu’elles exigent un arbitrage (investissement, choix technologique).

La prise de conscience environnementale des citoyens belges repose avant tout sur la protection de la santé, une priorité quasi unanime. Des considérations économiques, avec une attention particulière sur le coût pour le consommateur et une vigilance accrue face aux risques écologiques, viennent s'ajouter à ces priorités. Ces critères révèlent un désir profond des Belges pour des actions significatives et concrètes en faveur de la transformation écologique. Les préoccupations exprimées par la population belge mettent en évidence les défis actuels et un véritable désir de changement.

Nicolas Germond, Directeur général de Veolia Belgium & Luxembourg.
 

Des changements d’attitudes motivés par l’urgence climatique 

  • 71% des Belges (soit 11% de plus que lors du baromètre précédent réalisé en 2022) affirment qu’ils seraient prêts à boire de l’eau recyclée provenant des eaux usées afin de contribuer à réduire les risques de pénurie d’eau pour la consommation, l’agriculture et l’économie du pays. En cela, ils sont plus nombreux qu’au niveau européen (65%) et qu’au niveau mondial (66%).
  • Parallèlement, 84% des répondants belges sont ouverts à manger les aliments issus d’une culture qui utilise l’eau recyclée. Et neuf Belges sur dix (88%), proportion similaire à la moyenne mondiale et européenne, sont disposés à acheter des aliments emballés dans des contenants produits à partir de matières recyclées.
     

Les Belges sont prêts à mettre le prix pour plus de solutions écologiques

Les Belges semblent également sensibilisés au coût que peut représenter la transformation écologique.

  • La grande majorité d’entre eux sont prêts à payer certains de leurs biens de consommations alimentaires plus chers s'ils sont produits de manière durable.
  • Trois Belges sur quatre sont par exemple prêts à payer dès à présent une eau recyclée un peu plus chère afin de réduire le risque de sécheresse ou le manque d’eau.
  • 79% des Belges sont prêts à payer l’eau plus chère si cela permet d’en éliminer les micropolluants et de réduire les risques pour leur santé.
  • 74% acceptent également de payer fruits, légumes et viandes plus chers dans le but de dépolluer et de préserver les sols agricoles.
     

Les Belges sont prêts à passer à l’action

Le baromètre souligne que les préoccupations des Belges concernant les questions écologiques sont encore bien présentes et qu’ils sont désormais prêts à passer à l’action.

  • 62% d’entre eux (contre 60% dans la première étude réalisée en 2022) affirment que les coûts des conséquences du dérèglement climatique et des pollutions vont être plus importants que les investissements nécessaires à la transformation écologique.
  • 51% des Belges, soit bien plus que la moyenne européenne (43%), estiment que l'action et les investissements en faveur de la transformation écologique ne sont actuellement pas à la hauteur des enjeux.
  • Afin de mettre en place des solutions concrètes et efficaces, 95% des Belges interrogés mentionnent la nécessité d’impliquer les entreprises, 91% voudraient impliquer les États, les collectivités locales et les individus, et enfin 89% pointent le rôle des instances mondiales.
     

La clé de la transformation écologique réside dans la collaboration et la complémentarité entre les acteurs de la société, guidées par une prise de conscience des coûts à venir et une volonté d'action collective. Avec GreenUp, le nouveau plan stratégique de Veolia, nous sommes en mesure de jouer un rôle majeur dans le développement rapide de la transformation écologique dans les secteurs de l’eau, des déchets et de l’énergie. En accordant une grande importance à l'écologie dans les processus de production et de consommation, en travaillant en étroite collaboration avec les collectivités, les industries et la société civile, nous pouvons avoir un véritable impact bénéfique pour dépolluer, décarboner et régénérer les ressources de notre planète.

conclut Nicolas Germond, Directeur général de Veolia Belgium & Luxembourg.
 

À PROPOS DE LA MÉTHODOLOGIE

L’enquête a été réalisée dans 26 pays sur les 5 continents : auprès de plus de 29 500 personnes (dont 1 000 Belges). Les pays ont été choisis pour leur poids démographique, leur poids dans les émissions de GES et pour assurer une diversité des histoires politiques et culturelles écologiques. Au global, ces pays représentent près de 60% de la population mondiale et 67% des émissions mondiales de GES. L’enquête a été réalisée en ligne du 17 octobre au 06 décembre 2023. Pour chacun des 26 pays, un échantillon représentatif des résidents âgés de 18 ans et plus a été constitué. Fréquence : le baromètre est publié tous les 18 mois (temps long d’évolution des représentations, des opinions et des comportements).

À PROPOS DE VEOLIA

Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec près de 218 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l'énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2023, le groupe Veolia a servi 113 millions d’habitants en eau potable et 103 millions en assainissement, produit 42 térawattheures d’énergie et valorisé 63 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2023 un chiffre d’affaires consolidé de 45,3 milliards d’euros.

1 Selon la WRI, la Belgique est le 18ème pays le plus touché par le stress hydrique dans le monde.